Motion de censure contre
le gouvernement portugais
Nicolas Maury
Le gouvernement socialiste portugais, minoritaire, a échappé vendredi au vote d'une motion de censure grâce à l'abstention du principal parti de droite
Première défiance officielle, le gouvernement portugais du socialiste José Socrates a essuyé hier une motion de censure déposée par le Parti communiste portugais (PCP).
Cette motion constitue un « clair rejet de la voie (…) de stagnation économique, régression sociale et liquidation de la souveraineté nationale », a déclaré le député secrétaire général du PCP, Jeronimo de Sousa, en référence aux mesures d’austérité votées il y a un mois. L’initiative du PCP ne devrait toutefois pas inquiéter le Parti socialiste, qui bénéficie de l’appui du PSD (droite).
Cette motion constitue un « clair rejet de la voie (…) de stagnation économique, régression sociale et liquidation de la souveraineté nationale », a déclaré le député secrétaire général du PCP, Jeronimo de Sousa, en référence aux mesures d’austérité votées il y a un mois. L’initiative du PCP ne devrait toutefois pas inquiéter le Parti socialiste, qui bénéficie de l’appui du PSD (droite).
La motion de censure, approuvée par la gauche communiste et l'extrême gauche (31 élus sur 230), avait été déposée par les communistes pour dénoncer "la politique de stagnation économique et de régression sociale" et les mesures d'austérité prévues pour redresser les déficits.
Accusant le gouvernement d'avoir "mené le pays à la stagnation et à la crise", le secrétaire général du Parti communiste (PCP) Jeronimo de Sousa a jugé qu'il était "préférable de renverser un gouvernement plutôt que de permettre que celui-ci renverse le pays".
Accusant le gouvernement d'avoir "mené le pays à la stagnation et à la crise", le secrétaire général du Parti communiste (PCP) Jeronimo de Sousa a jugé qu'il était "préférable de renverser un gouvernement plutôt que de permettre que celui-ci renverse le pays".